La foule dans les tribunes des hippodromes français est encore loin mais c’est une première étape. L’Élysée confirme à Ouest-France, qu’au même titre que les équipements sportifs les hippodromes pourront accueillir du public à partir du 19 mai. Mais les règles sont nombreuses.

Depuis plusieurs mois, les courses hippiques ont lieu à huis clos. Même les jockeys et drivers portent un masque à cheval. À partir du 19 mai, les hippodromes pourront de nouveau accueillir du public, mais dans la limite de 35 % de leur capacité d’accueil habituelle, précise-t-on dans l’entourage d’Emmanuel Macron qui a annoncé son calendrier de déconfinement.

Par exemple, un hippodrome autorisé à ouvrir ses portes pour 1 000 personnes ne pourra en accueillir plus de 350.

Ce sera donc une jauge adaptée à la taille de l’hippodrome, selon sa capacité habituelle d’accueil des turfistes.

En revanche, même s’il s’agit d’un hippodrome de grande capacité comme celui de Craon (Mayenne) avec ses 20 000 places assises, il ne pourra pas accueillir plus de… 1000 personnes.

C’est un déconfinement très progressif. À partir du 9 juin, les mêmes règles seront en vigueur sauf si les dirigeants d’hippodrome acceptent d’instaurer un contrôle, via le passe sanitaire, auquel cas les champs de courses pourront accueillir jusqu’à 5000 personnes.

Pour rappel, ce sésame donnera droit à l’accès si la personne peut justifier d’un test PCR de moins de 48h ou de sa vaccination.

Autre bémol qui pourrait doucher les parieurs ou passionnés des courses hippiques à aller encourager leurs favoris sur un hippodrome, les préfets peuvent localement donner un avis contraire pour l’ouverture de tel ou tel équipement sportif, selon la situation épidémique.

Les prochains grands rendez-vous hippiques à venir comme le prix des Ducs de Normandie à Caen, ou le Grand Steeple-Chase de Paris à Auteuil se disputeront encore devant des tribunes dégarnies. Mais plus uniquement devant les professionnels du secteur.


Source : Ouest-France