Le Grand prix de la Ville des Herbiers, qui a débuté vendredi 28 juin au Parc équestre du bocage, doit composer avec la canicule. Les épreuves continuent ce dimanche.

Un soleil radieux : un temps parfait pour le Grand prix de la Ville des Herbiers, au Parc équestre du bocage ? Pas tout à fait. La chaleur met les organismes des chevaux à rude épreuve. Ce vendredi 28 juin, le thermomètre pointait 33 °C à l’ombre. « Pour un concours de sauts d’obstacles, 20-25°C c’est parfait », remarque Eugénie Imbert, de l’élevage du Fief, à Luçon.

Comme elle, la plupart des concurrents pointent quand même au départ. Mais tous prennent des précautions pour ménager leur monture. La recette est la même pour le cavalier et son meilleur ami : il faut y aller mollo.

Louis Bouhana, sur Balido West, lors du Grand prix 130 vendredi après-midi. | OUEST-FRANCE

« Avec Virtuose de Breizh, on a fait le minimum d’effort à l’échauffement au paddock »,explique Elise Neveux, du centre équestre du Bois d’Asnières. Même attention à l’entraînement les jours passés. « Ils duraient 25 minutes plutôt que 35. » Dimanche matin, son protégé devrait être d’attaque pour le second Grand prix 130.

De l’ombre et de l’eau

L’ombre est convoitée et l’hydratation primordiale. « On a douché nos chevaux avant l’épreuve pour qu’ils soient à l’aise, explique Eugénie Imbert. Et puis, on les fait boire beaucoup. » Sa jument Bristone a réussi son passage. Elle s’est classée 4e au Grand prix 120, sans souffrir. Une nouvelle douche est néanmoins la bienvenue après la récupération.

Les organisateurs sont aussi aux petits soins des animaux. Vendredi, la carrière où se déroulent les épreuves a dû être à nouveau arrosée. « Cela apporte de la fraîcheur et plus de ressort aux chevaux », observe Sylvie Laugerette, bénévole de l’association Equi Altitude.

Toute cette eau n’est pas de l’eau potable gaspillée. Elle est pompée dans une réserve qui stocke « l’eau des toits et un trop-plein d’un étang », explique sur sa page Facebook Bernard Fonteneau, un autre bénévole. Rien ne se perd : le précieux liquide revient en majeure partie « automatiquement dans la réserve par le biais des drainages ». Voilà comment le bien-être des chevaux se double d’un bon geste pour l’environnement.

Dimanche 30 juin, se déroulent quatre compétitions de 8 h à 18 h 30 dont le Grand prix 140 à 16 h, au Parc équestre du bocage, route de Mesnard, aux Herbiers. Entrée libre et gratuite.

 

Source et photo : Ouest France