Pour la deuxième année consécutive, le cheval sarthois remporte la plus grande course d’obstacles à Auteuil ce dimanche 23 mai 2021. Avec une facilité déconcertante.

Ce cheval est incroyable ! Ce dimanche 23 mai 2021, Docteur de Ballon a couru à sa main le Grand Steeple-chase à Auteuil afin de réaliser le doublé après sa première victoire le dimanche 18 octobre 2020. Il a même paru plus facile encore cette fois-ci.

Parti bon dernier, celui qui est la propriété de Monique et Robert Gasche-Luc, éleveurs de chevaux installés à Ballon-Saint-Mars, n’a jamais paru s’impatienter tout au long des 6 000 mètres de course.

Musardant, passant aisément les 23 obstacles au programme contrairement à trois concurrents qui ont malheureusement chuté, Docteur de Ballon est resté loin derrière le favori Berry qui a mené l’allure durant quasiment toute la course. Il n’a finalement activé le turbo qu’après le 22e obstacle pour remonter très rapidement le peloton, malgré un terrain un peu lourd qui ne l’avantageait pas.

À la dernière haie, le cheval sarthois était déjà à la 3e place et on sentait qu’il allait finir en trombe, comme il en a l’habitude. Le crack n’allait pas décevoir ses nombreux fans et notamment sa coach Louisa Carberry. La Mayennaise sautait littéralement et criait dans les tribunes en voyant se profiler le doublé.

Devant le vainqueur 2019

Dans la dernière ligne droite, Docteur de Ballon a en effet aisément distancé la concurrence et c’est Carriacou, vainqueur en 2019, qui montait sur la seconde marche du podium, Galleo Conti sur la 3e, suivi de Général en chef et Le Berry qui a craqué sur la fin.

Il n’est pas normal ce cheval ​s’est enthousiasmée Louisa Carberry au micro d’Equidia ce dimanche après la course.

Son jockey Bertrand Lestrade ne l’a pas démentie. Des chevaux comme ça, je n’en ai jamais eu​, soufflait-il. C’est génial, c’est comme dans un rêve ! Ce cheval aime quand ça part normal. Je me suis permis le luxe de temporiser. Le cheval est au-dessus​.

Le pur-sang de neuf ans remporte un nouveau trophée à ses propriétaires sarthois. Il n’est pas dit qu’il s’arrêtera là.


Source: Ouest-France