Grâce au soutien de la région Bretagne, un groupement d’intérêt public, le GIP cheval breton avait vu le jour pour reprendre les activités de reproduction exercées jusqu’au 31 décembre 2014 par les Haras nationaux en maintenant des étalons de race bretonne sur le haras national de Lamballe. Le GIP cheval breton est arrivé à échéance et les deux années de crise sanitaire n’ont pas permis de dégager un modèle économique satisfaisant permettant de pérenniser cette structure.

L’Association Nationale du Cheval de Trait Breton (ANCTB), organisme de sélection de la race, réfléchissait depuis de nombreux mois afin de faire perdurer une offre de génétique collective disponible pour tous les éleveurs où qu’ils soient en France. Une nouvelle structure devrait prendre la suite du GIP cheval breton dans les prochaines semaines. L’activité de location d’étalons proposée par le GIP cheval breton perdurera également. Ce sont plus de 60 étalons qui font actuellement la monte dans toute la France.
Le samedi 11 juin 2022, le Syndicat Mixte du Haras de Lamballe présidé par Fabien VITEL et l’ANCTB, présidée par André Plessis, ont conclu un partenariat historique visant à maintenir trois étalons bretons sur le site du haras national de Lamballe permettant ainsi de faire perdurer l’offre de semence fraîche d’étalons bretons pour les éleveurs. La mise en place sera effectuée par des inséminateurs privés ou des vétérinaires. Les Lamballais et le grand public pourront continuer d’entendre résonner les sabots et hennir des étalons postiers et traits bretons dans cette ville remplie d’histoire pour la race.
 

De gauche à droite : Julie GOBERT, directrice de l’ANCTB et du GIP cheval breton, Fabien Vitel, Président du Syndicat Mixte du Haras de Lamballe, Frédérique Billon, directrice du Syndicat Mixte du Haras de Lamballe, André Plessis, président de l’ANCTB et Hollywood du Trepas, étalon breton.