Attention, il est indispensable de rester calme notamment pour que les animaux ne subissent pas de stress qui pourrait déclencher des réactions dangereuses.

Temps 1 : Vous devez impérativement contacter les forces de l’ordre pour leur demander une intervention : gendarmerie ou police, appelez le 17.

 Il faut leur donner ces informations par téléphone : 

  • le type d’activité : concours, courses hippiques, comice agricole, transport, abattoir...
  • l’adresse exacte où se trouve l’activité 
  • le nombre d’animalistes présents
  • l’action dont vous êtes la victime : simple manifestation “pacifique”, menaces, insultes, bagarres, heurts, sitting avec blocage du lieu (enchaînement à des grilles par exemple)...

N’hésitez pas à leur demander un délai d’intervention rapide en fonction du danger de la situation, signalez la présence de public, d’enfants, d’animaux sur le site et le risque que la situation devienne incontrôlable. Dans la mesure du possible, enregistrez ou faites enregistrer votre conversation.

Temps 2 : Prenez ou faites prendre des photos et/ou des vidéos des manifestants pour permettre leur identification et vous en servir de preuves : 

  • Les actions : blocage du lieu, menaces et violences verbales et/ou physiques...
  • Les identités : visages des animalistes, plaques d’immatriculation des véhicules, pancartes utilisées pour reconnaître le mouvement animaliste, signes distinctifs (logo)...
  • Les dommages causés : s’il y en a, n’hésitez pas à prendre en photo les destructions des biens (portail fracturés, matériel endommagés etc…) et les dommages corporels suite à des heurts. 

En revanche, vous devez, dans la mesure du possible, empêcher le public de prendre des photos ou des vidéos, ce qui est la façon la plus efficace de contrer ce genre d’actions dont l’objectif est de “faire le buzz” au bénéfice d’une idéologie anti-spéciste. 

Temps 3 : Dans la mesure du possible, évitez le dialogue.  

Tout d’abord parce que rien ne justifie que l’on vienne vous ennuyer dans l'exercice de votre profession tant que ce que vous faites est légal (notez que si vous étiez dans l’illégalité, ce sont les forces de l’ordre accréditées qui pourraient intervenir et en aucun cas des manifestants animalistes !). Mais surtout parce qu’un dialogue avec un militant conditionné ne sert à rien. N’oubliez pas qu’aux yeux de votre interlocuteur, votre activité n’est pas qualifiable et l’objectif pour lequel il a été formé est de vous faire devenir agressif ou violent pour pouvoir utiliser ceci contre vous et la filière équine.

Contentez-vous de rappeler que vos activités sont légales. Conservez votre calme et demandez aux personnes de votre entourage d’en faire autant. 

Pour rappel, le fait que des personnes s’introduisent sur un lieu public ou privé sans le consentement du propriétaire du lieu ou de l’organisateur, ne permet pas à ces

derniers d’utiliser des moyens violents pour les faire sortir.

Temps 4.a :  Si les animalistes empêchent le déroulement de votre activité : 

Si des vigiles ou des chargés de sécurité sont présents, ils pourront intervenir sans violence en prenant soin de faire filmer leur intervention pour démontrer qu’elle est non violente et destinée à préserver la sécurité des biens et des personnes. Attention, il convient d’afficher à l’entrée de la manifestation que les vigiles ou agents de sécurité sont équipés de caméras filmant leurs interventions, afin de pallier à tout problème relatif au droit à l’image.

Si vous ne disposez pas de vigiles ou de chargés de sécurité (qui peuvent être des salariés, des proches ou des bénévoles formés), passez directement à l’étape 5.

 Temps 4.b :  Si les animalistes n’empêchent pas le déroulement de l’activité : 

Réalisez un périmètre de sécurité pour les isoler du public et poursuivez vos activités tout en attendant l’intervention des autorités.

Temps 5 : Attendez l’arrivée des forces de l’ordre, ce sont eux qui gèreront la suite.  

Il est possible qu’ils procèdent à un recueil de preuves. N’oubliez pas de garder une copie de ces preuves.

ET APRÈS ? 

Appelez le numéro vert 0805 62 00 14 afin de nous prévenir de l’incident, nous exposer les faits et nous apporter les éléments de preuve dont vous disposez. 

Suivant les conseils de notre avocat, et en fonction des faits et preuves présentés, il vous sera conseillé ou non un dépôt de plainte : 

  • Dépôt de plainte impossible : faits et preuves non accablants 

Si les autorités (gendarmerie ou police nationale) vous indiquent que la plainte n’est pas relevable, pensez à systématiquement demander à ce que les faits portés à leur connaissance fassent l’objet d’une main courante. Elle permet de garder une trace des faits en vue d’éventuelles procédures judiciaires postérieures si de nouveaux agissements sont commis par ces mêmes personnes. 

  • Dépot de plainte possible : faits et preuves suffisants 

Si vous souhaitez porter plainte, rendez-vous directement au commissariat de police ou dans la brigade de gendarmerie la plus proche. Si les policiers ou gendarmes vous indiquent ne pas pouvoir prendre la plainte (absence d’infraction) faites établir une main courante. Si vous ne partagez pas la position des gendarmes ou policiers, vous restez libre de déposer plainte par courrier adressé directement au Procureur de la République.

Dans toutes les étapes de l’action judiciaire : conseils, dépôt de plainte et procédure pénale engagée, notre avocat vous accompagne et la Fédération Nationale des Conseils des Chevaux pourra se porter partie civile à vos côtés si les intérêts de la filière équine sont attaqués.

 

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